un iris d'azur qui porte la douleur de trop de maux, des mains trop porcelaines pour les imaginer se débattre. votre petite carrure serrée dans des vêtements étranges, des codes humains inconnus. votre planète évacuée dans un pays du sud de la Terre, votre race dépouillée. sur Dédale, les visages crispés et inhabituels vous rassurent et vous mettent à l'aise, presque nostalgique de l'âge d'or. vous êtes seul, séparé d'eux. d'elle, lui, nous. des réminiscences d'iris - bleus comme la nuit et pétillants comme la lune, synchronisés avec votre âme, en quinconce avec votre conscience. il n'avait jamais été question de toi. tu n'étais pas et ne devais être. à cette nouvelle lune tu prie pour une fin. aux yeux des autres vous paressez unis. votre ombre cache des péchés trop lourd pour ces mains, preuves de ton existence.

(petite fille dans l'âme, fyn est sympathique, trop peut être. constamment heureuse, en quête d'une prochaine connerie. sa curiosité pend sur ses lèvres cerises, portail de son être. pourtant autonome, fyn en est presque solitaire. elle est nostalgique, souvent triste quand elle pense trop fort, trop profond. les plombs sautent, elle s'en prend à n'importe qui, à elle même, à lui elle, nous.)