les rues sont un calvaire à traverser, une sorte de purgatoire abjecte dans lequel on jette les gens comme Arsonist pour qu’ils y traînent les pieds. Il est sur le chemin du retour, loin de vouloir s’éterniser. Il baigne dans les lumières artificielles et dans la foule qui refuse de se pousser - alors il les percute à contre coeur ; tout semble vouloir l’agresser. Pourtant pas d’humeur à tomber dans les pièges tendus par l’obscurité et les dangers du monde extérieur ; comme l’alcool qui rend les gens un peu trop jovials à une heure pareille. Lui, il marche en regardant ses pieds, loin de lui l’envie de croiser le regard de quiconque. Mais son regard à lui vient se poser sur une silhouette familière, ces cornes assise par terre elle semble avoir été posée là comme un piège qui se referme sur lui à l’instant où il la voit. Elle ne l’a peut être pas encore remarqué - mais lui se souvient très bien. Ne plus jamais provoquer les organismes vivants avec des cornes telle est sa devise depuis cet incident resté gravé dans sa mémoire - croche pied à son estime, il s’y est fait mais le vit mal. Alors la pensée d’un combat mal terminé (pour lui) par le passé vient souvent le déstabiliser. Et quel comble pour sa soirée que de revoir celle qui l’avait mit à terre ; elle, à même le sol elle a l’air perdue. Mais en s’approchant, Arsonist s'aperçoit surtout de l’odeur d’alcool en guise de parfum qui l’entoure. Il recule - car il vaut peut être bien mieux ne pas s’en approcher - et ne pouvant se permettre de tracer sa route face à cette vision : Toi, ici ? question bête, question posée dans le vide. Elle semble vaincue avant d’avoir entamée quoique ce soit, Arsonist déçu - il prend légèrement pitié des gens dans ce genre de situation et se demande des choses encore plus stupides comme t'es vivante ?besoin d’aide peut être ? car c’est un amer contraste entre la boule d’énergie qui l’avait terrassé et la personne ici présente déjà achevée. Parfois Arsonist devrai juste tourner les pieds, tracer sa route et s’en aller mais la vision est tellement rare qu’elle vaut qu’on s’y attarde.
C'est une soirée totalement alcoolisée dans laquelle tu t'es noyée. Encore une fois. Même si tu dis que tu vas arrêter, que tu en as marre d'être alitée à cause des migraines. Au final, ce ne sont que des mots en l'air que tu balances pour faire plaisir aux oreilles. Tu as passé ton temps dans un bar à commander des boissons tous plus alcoolisées les unes que les autres. Juste comme ça, pour passer le temps, pour prendre plaisir. C'était toujours mieux que de bouffer des gens et c'était moins dérangeant.
Sauf qu'à force de vider les bouteilles, il faut bien que tu quittes la taverne. Tu ne pouvais pas rester installée comme une vieille. Il fallait que tu marches un peu, que tu prennes l'air pour éviter d'avoir une prestation un peu trop pitoyable. Comme la dernière fois, tu ne voulais pas dépasser encore tes limites. Tu déambules encore dans les rues, un peu blasée, passablement solitaire. Les lampadaires fracassent tes rétines qui se ferment violemment. Le plaisir de l'artifice, tu te laisses glisser contre le mur l'espace d'un instant, dans l'ombre des néons.
T'espères quelques secondes de repos, entre les lumières désagréables et la saleté de l'alcool. Tes sens sont complètement claqués, sauf tes oreilles. Hormis le bourdonnement, tu perçois bien ton entourage et surtout les voix. Surtout celles qui te sont adressées, tu relèves ton visage, tes yeux ambrés se portent vers la silhouette méconnue de ta mémoire. Tu clignes tes yeux, tu arques un sourcil.
Peritio ∞ « Salut !... On se connaît ? »
Tu frottes tes yeux vainement car tu ne le reconnais tout bonnement pas. Même pas la trace floue d'une quelconque rencontre. Non. Parce que tu casses trop de figure et mets trop de K.O pour que tu ne t'en souviennes. Surtout des visages. Tant d'impolitesse involontaire. Ce n'est pas la rancune qui te contamine, elle est vite disparue. Tu passes un bras dans ta nuque, finissant par la gratter d'un air gêné. Aucune féminité, tes jambes sont en tailleur sans grande classe.
Peritio ∞ « Oui je le suis ! Même si j'ai un peu abusé encore...! »
Tu rigoles, totalement décontractée même si t'as le visage un peu rouge. L'impression qu'il fait chaud alors que l'air est plutôt frisquet. T'es mal barrée. Pourtant, ton ventre est bien accroché, au moins tu ne vomiras pas aujourd'hui. T'es juste dans le chou. Pourtant, ça n'a pas l'air de te gêner, tu as même quelqu'un avec qui taper la causette.
Peritio ∞ « C'est sympa de te préoccuper de moi ! T'es pas une poule mouillée faut croire ! »
Parce que des passants, il y en avait plein mais pour s'arrêter, il était le seul. Cela valait bien un sourire. Une parole à la volée, un peu sincère. Parce qu'avec tes cornes, tu fichais la frousse à bien des gens.
un peu percuté par ses mots - ça fait mal mais il faut bien l’admettre, c’est à peine si on le reconnaît. C’est un tacle de plus dans son estime lui qui se voyait comme un peu plus qu’un simple coup dans le bas ventre, un combat vite expédié. Pour le lui le goût de la défaite passée est encore bien présente, encore bien salée et ça le déroute de la croiser elle, reflet de tout ce qu’il n’a pas en terme de style bien imposant au combat. Il envie, il idéalise un peu trop (peut être) si bien que ça le dégoûte de voir une guerrière à la rue avec un style de vie aussi immonde - qui l’aurait cru ? Mais il n’a pas peur oh non - loin de s’avouer vaincu il se rapproche pour ne pas avoir à hausser la voix : je vais rarement voir des gens bourrés que je connais pas. - traduction : on se connaît ouais. Agenouillé près d’elle, il a plutôt un allure d’ange protecteur à l’inverse d’un agresseur - au fond il contient en lui une certaine forme d’irritation. on s’est battu y a longtemps et je viens réclamer une revanche. il balance ça sur un ton peu formel suivi d’un rire forcé. Même si l’idée lui passe par la tête depuis des semaines, il n’oserai pas. Pas maintenant. mais of course, pas maintenant, je préfère attendre que tu sois remise sur pieds. Pas du genre à passer par quatres chemin c’est le genre d’attitude qui peut lui porter préjudice - enfin qu’importe, ce soir il n’est plus tant sur la défensive mais plus du genre à guérir plutôt que frapper homme (ou femme) à terre. je t’aide à te relever ? - et à rentrer accessoirement ? enfin il espère bien qu’elle possède un logement, sinon il devrait la laisser à la rue OU PIRE, l’héberger pour une nuit. En attend sa réponse il se contente de tendre sa main, c’est sa façon d’être aimable.
HRP:
déso pour le petit délai, j'ai eu un contretemps ta réponse est top tékaté - j'espère que la mienne est à la hauteur bsx
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Sujet: round 2 ( peritio ) 
ta réponse est top tékaté - j'espère que la mienne est à la hauteur bsx