i hate english literatuer

 l'ennui comme un poison mortel qui t'agrippe et t’étripe,
l'enfer de regarder le mur avec la grippe,
si ce n'était qu'une humeur maussade d'un matin gris mais ne serait-ce que ton existence qui n'est qu'un mal-être affirmé à travers une colère
te donnant de mauvais airs,

jeune fille naïve qui rentre soudainement, l'espoir plein les yeux.

par chance, tu étais d'humeur destructive.

elle arrive, incapable de choisir d'un livre d'elle, elle te demande, à toi, ô reine incontestée de la librairie, maitresse du savoir et de la culture.
tu t'affales sur ton bureau, la tête accoudée sur la table, le regard qui la toise, mâchant bruyamment ton chewing-gum.

enfant folle qui crie intérieurement, un pas en arrière, une envie de conseil.

tu te lèves soudainement, sur tes hauts talons aiguilles d'un noir de jais et ta robe trop sexy pour ce travail et tu marches, l'invitant à te suivre.

tu prends un livre, le ramène à ton bureau et le passe sous le lecteur.

- ton nom ?

tu écris son nom dans la liste des livres empruntés et lui confie le livre.

et t'as intérêt à le lire, maintenant file.

pauvre gamine qui allait s'infliger la Bible sans forcément n'avoir rien demander.
mais c'est elle, elle voulait des conseils.