Sujet: Un loup aristocrate ~ Léandre de Seguin Dim 4 Mar - 0:38
L'homme est un loup pour l'homme ~ Plaute
NOM : Léandre de Seguin
CLASSE SOCIALE : riche, son nom l'indique de lui même. Bien que cette classe sociale n'existe plus sa famille à conservé l'héritageet les mœurs aristocratiques
RACE : Loup-Garou. On pourrait facilement considérer qu'un homme aussi sûr de lui serait un alpha, mais finalement il serait plus dans les loups dominants secondaires.
Parmi l'obscur champ de bataille Rôdant sans bruit sous le ciel noir Les loups obliques font ripaille Et c'est plaisir que de les voir,
Agiles, les yeux verts, aux pattes Souples sur les cadavres mous, — Gueules vastes et têtes plates — Joyeux, hérisser leurs poils roux.
Un rauquement rien moins que tendre Accompagne les dents mâchant Et c'est plaisir que de l'entendre, Cet hosannah vil et méchant.
— « Chair entaillée et sang qui coule Les héros ont du bon vraiment. La faim repue et la soif soûle Leur doivent bien ce compliment. « Mais aussi, soit dit sans reproche, Combien de peines et de pas Nous a coûtés leur seule approche, On ne l'imaginerait pas.
« Dès que, sans pitié ni relâches, Sonnèrent leurs pas fanfarons Nos cœurs de fauves et de lâches, À la fois gourmands et poltrons,
« Pressentant la guerre et la proie Pour maintes nuits et pour maints jours Battirent de crainte et de joie À l'unisson de leurs tambours.
« Quand ils apparurent ensuite Tout étincelants de métal, Oh, quelle peur et quelle fuite Vers la femelle, au bois natal !
« Ils allaient fiers, les jeunes hommes, Calmes sous leur drapeau flottant, Et plus forts que nous ne le sommes Ils avaient l'air très doux pourtant.
« Le fer terrible de leurs glaives Luisait moins encor que leurs yeux Où la candeur d'augustes rêves Éclatait en regards joyeux.
« Leurs cheveux que le vent fouette Sous leurs casques battaient, pareils Aux ailes de quelque mouette, Pâles avec des tons vermeils.
« Ils chantaient des choses hautaines ! Ça parlait de libres combats, D'amour, de brisements de chaînes Et de mauvais dieux mis à bas. —
« Ils passèrent. Quand leur cohorte Ne fut plus là-bas qu'un point bleu, Nous nous arrangeâmes en sorte De les suivre en nous risquant peu.
« Longtemps, longtemps rasant la terre, Discrets, loin derrière eux, tandis Qu'ils allaient au pas militaire, Nous marchâmes par rangs de dix,
« Passant les fleuves à la nage Quand ils avaient rompu les ponts Quelques herbes pour tout carnage, N'avançant que par faibles bonds,
« Perdant à tout moment haleine... Enfin une nuit ces démons Campèrent au fond d'une plaine Entre des forêts et des monts.
« Là nous les guettâmes à l'aise, Car ils dormaient pour la plupart. Nos yeux pareils à de la braise Brillaient autour de leur rempart,
« Et le bruit sec de nos dents blanches Qu'attendaient des festins si beaux Faisaient cliqueter dans les branches Le bec avide des corbeaux.
« L'aurore éclate. Une fanfare Épouvantable met sur pied La troupe entière qui s'effare. Chacun s'équipe comme il sied.
« Derrière les hautes futaies Nous nous sommes dissimulés Tandis que les prochaines haies Cachent les corbeaux affolés.
« Le soleil qui monte commence À brûler. La terre a frémi. Soudain une clameur immense A retenti. C'est l'ennemi !
« C'est lui, c'est lui ! Le sol résonne Sous les pas durs des conquérants. Les polémarques en personne Vont et viennent le long des rangs.
« Et les lances et les épées Parmi les plis des étendards Flambent entre les échappées De lumières et de brouillards.
« Sur ce, dans ses courroux épiques La jeune bande s'avança, Gaie et sereine sous les piques, Et la bataille commença.
« Ah, ce fut une chaude affaire : Cris confus, choc d'armes, le tout Pendant une journée entière Sous l'ardeur rouge d'un ciel d'août.
« Le soir. — Silence et calme. À peine Un vague moribond tardif Crachant sa douleur et sa haine Dans un hoquet définitif ;
« À peine, au lointain gris, le triste Appel d'un clairon égaré. Le couchant d'or et d'améthyste S'éteint et brunit par degré.
« La nuit tombe. Voici la lune ! Elle cache et montre à moitié Sa face hypocrite comme une Complice feignant la pitié.
« Nous autres qu'un tel souci laisse Et laissera toujours très cois, Nous n'avons pas cette faiblesse, Car la faim nous chasse du bois,
« Et nous avons de quoi repaître Cet impérial appétit, Le champ de bataille sans maître N'étant ni vide ni petit.
« Or, sans plus perdre en phrases vaines Dont quelque sot serait jaloux Cette heure de grasses aubaines, Buvons et mangeons, nous, les Loups ! »
Paul Verlaine.
☽ 26ans ⚜ Roux ⚜ 1m78 ⚜ Peintre et poète à ses heures perdues ⚜ Porte toujours des tenues très classes ⚜ A une cave insonorisée où il s'attache quand son loup sort ⚜Se fait des dépilations au laser pour enlever le surplus de poils disgracieux⚜ Prend soin de son physique, même de ses ongles⚜ Peut s'avérer très généreux et aimant dès lors qu'il apprécie une personne ⚜ A du mal à s'attacher ⚜ Déteste sa partie lupine ☾
Léandre a de l'argent qui lui donne de l'importance et il le sait. Peu importe ce que pensent les autres, c'est un aristocrate. Les plaintes sonnent pour lui comme quelque chose d'abstrait. Il ne se laisserait charmer que par une femme délicate.
Il parait fort et est puissant de prime abord. Mais si vous croyez cela vous avez tord. Au fond de lui un enfant humilié réside. Un enfant,qui pour se défendre, se montre acide.
Humilié et blessé par les crocs d'une bête. Il a peur maintenant du loup qui sommeille. Dans sa cave, la transformation n'est pas une fête. La douleur est immense quand Il s’éveille.
Il le cache, le dissimule. Et il ne suffit pas d'avaler une petite pilule. Ses os craquent et sa peau se déchire. Douleur qui l'a poussé à grandir.
Seul héritier d'un accident. Seul vivant, bien que moralement blessé. Il reçu par la suite tout l'argent. Même si la vie de ses parents lui aurait plus importé.
Outre son double lupin il y a beaucoup de chose qu'il cache. Comme le fait qu'il aime la cravache Comme sa solitude et sa peur de l'attache. Il est bien plus faible qu'il n'y paraît. Même s'il tente de se présenter comme parfait.
Par les mœurs qu'on lui a inculqué, il s’intéresse aux femmes. Mais il ne serait pas contre découvrir l'amour entre hommes. Ne voulant pas s'attacher il en serait presque polygamme Pour une relation sérieuse, il faudrait qu'il y ait cette fameuse flamme. Il n'as pas de critères même s'il préférerait éviter les gnomes.
Pour tout dire, sur lui, il y a beaucoup de choses à découvrir. Car peut-être avec le temps réussirez vous à l'adoucir. Mais dans tous les cas, il se montrera d'abord hautain. Avec du temps, peut-être commencerez vous à apprécier ce rouquin.
Sujet: Re: Un loup aristocrate ~ Léandre de Seguin Dim 4 Mar - 0:45
Bienvenue ! Olalala les beaux vers que voilà Il ne se laisserait charmer que par une femme délicate. => Je ris car les femmes délicates à Dédale..... c'est rare Il est vachement intéressant en tout cas, puis tes rimes j'aime
Sujet: Re: Un loup aristocrate ~ Léandre de Seguin Dim 4 Mar - 0:55
Merciiii c'est gentil x)
c'était pour la rime, c'pour ça qu'ensuite j'ai expliqué qu'en vrai c'était open bar xDDD Je sais pas, c'est la folie de minuit, j'ai eu envie de faire des rimes xD
Je ne sais pas si je suis vachement intéressant mais j'essaye de faire de mon mieux ^w^
Ui un loup car je trouvais qu'il y avait trop de sangsues. Et oui j'ai une âme de poètes à mes heures perdues ahaha x)