Mes pas m'ont guidés à Vermouth et ce n'est pas pour rien. A quoi bon faire régner la justice à Daïkiri ou Curaçao ? Est-ce que ce ne serait pas hypocrite de ma part en sachant que les méchant viennent surtout de Vermouth ? Si je ne peux rien faire contre la pauvreté de ses habitants, je peux toujours leur apporter mon soutiens et combattre ceux qui essaie de profiter d'eux. Peut-être qu'une lycéenne normal devrait rentrer directement chez elle en sortant de cours et faire ses devoirs, aider aux tâches ménagères ou même aller s'amuser au Karaoké, c'est surement ce que font mes amies d'ailleurs, mais je ne suis pas une lycéenne normal. Contrairement à elle je suis déjà morte et si j'ai passé toute ma vie les bras croiser à ne rien faire d'autre que d'être un poids pour mes proches, les choses ont maintenant changées, je veux pouvoir faire ceux à quoi j'ai toujours aspirée !

Dans mon costume rose et blanc qui me colle au corps, je patrouille dans les ruelles du quartier sous les regards mécontent, pervers ou intrigués des passant. Mon casque masque mon visage et un "N°3" est tatoué sur mon bras. Ca ne fait que très peu de temps que j'ai pris du service au sein de la ligue et je n'ai eu que des petites missions de secours facile dans les quartiers les moins dangereux, mais j'en ai marre que l'on agisse avec moi comme si j'étais encore une enfant, je veux que l'on me prenne au sérieux, je veux VRAIMENT aidert les gens et pas seulement retrouver le chat de la mère Michelle qui s'enfuit surement parce qu'il n'est pas heureux. Des enfants joue ici, d'autres se disputent par là et j'observe avec attention les alentours, souriant aimablement aux passants.

Un peu plus loin, des adolescent se disputent, ils doivent avoir environs 14 ans. Ils semblent vouloir en venir au mains et désirant désamorcée le conflit je m'approche d'eux. Avant que je ne puisse arriver à leur hauteur, le plus grand tire un petit couteau de sa poche. Mon sang ne fait qu'un tour et arrivant dans son dos, je saisis son bras, frappe son poignet pour qu'il lâche son arme et l’immobilise au sol, contente d'avoir pris l'initiative de m'inscrire à des cours de self-défense et que la ligue me forme au combat. J'affiche peut-être un air confiant, mais en réalité je n'en mène pas large. Mon cœur bat à tout rompre et je ne préfère pas imaginer ce qu'il s'était passé si j'avais raté mon coup. Le garçon qui se faisait menacer à déjà pris ses jambes à son cou alors que je relève le jeune homme en ramassant son couteau. Maintenant bien ses bras dans son dos, je me dirige vers le commissariat sous les regard scrutateur :

"  Ce genre de comportement ne va t'attirer que des ennuies... Tu devrais faire attention à toi, si tu ne le fais pas pour toi fais le au moins pour ceux que tu aimes .
- Tsss... Elle a bonne gueule ta putain de justice... Ne parle pas de ce que tu ne connais pas..."

Après avoir remis le coupable au force de l'ordre je sors du commissariat en m'étirant. Au moins une bonne action de faites aujourd'hui. Je devrais peut-être rentrée avant d'en faire trop et de m'attirer des problèmes. Et puis... Peut-être que je me suis mêlée de ce qui ne me regardait pas et que ce garçon ne faisait que se défendre. Je commence à douter en me mordillant l'intérieur de la joue. Je commence à m'éloigner et traverse le quartier pour retourner au Daikiri, mais sur ces pas j'entends un grand cris aiguë. Une jeune femme affolée cours vers moi en criant paniquée :

" Aaaah ! S'il vous plaît... Vous êtes une justicière non ? Je vous en pris, allez aider mon mari...  
- Calmez-vous madame. Expliquez moi ce qu'il se passe, ou est votre mari ?
- Je... Je n'ai pas le temps de vous expliquer... C'est urgent s'il vous plait... Il va mourir...  
- Bon d'accord, montrez moi le chemin ! "

La jeune femme se met à courir et je la suis de près. Elle s'engouffre dans une ruelle, bifurque dans une seconde, en emprunte une troisième... Cet endroit est vraiment labyrinthique, j'espère que je saurais retrouver mon chemin. Le soleil commence à descendre de plus en plus dans le ciel quand nous arrivons dans un cul de sac. Je commence à me dire qu'elle à dû se tromper de chemin, ce qui ne serait pas étonnant, lorsqu'elle se retourne vers moi avec un sourire mi désolé, mi amusé.

" Excuse-moi "

Je me met subitement sur mes gardes alors que des silhouettes commence à sortir de l'ombre. Je saisie d'un geste les pistolet paintball qui sont accrochés à ma ceinture. A cette distance les balles devraient leur faire bien mal, mais ils sont nombreux et me désarmerons bien assez vite. Une voix masculine s'élève dans le tas :

" Tu crois vraiment que tu vas faire la loi sur notre terrain ? Tu te prends pour superman, mais regarde toi, ahahah ! "

Serrant les dents je me retourne vivement pour donner un coup de pied rotatif dans la mâchoire de celui que j'ai entendue s'approcher dans mon dos. C'est le signal de départ, ils réagissent tous très rapidement. Je tire dans la cuisse d'un homme, dans l’œil d'un autre. Je me baisse alors qu'un d'entre eux se jette sur moi et tire à nouveau. Une bille mauve éclate contre le mur, merde, un gémissement de douleur me fait comprendre que ma seconde à touchée quelqu'un. D'un coup je sens une pression sur mon poignet et je mord violemment la main qui l'a saisie pour me défaire de son emprise alors que le cercle se referme sur moi. Il faut que je parvienne à créer une brèche et à m'échapper. Le goût de fer dans ma bouche et la mauvaise posture dans laquelle je me suis fourrée me font grimacer.