La plage encercle entièrement Dedale, et pour cause : c'est une île. C'est sur ces rivages que sont déposés ceux que le reste du monde condamne à finir leurs jours à Dedale - il n'est donc pas rare d'y trouver des individus isolés et perdus, fraîchement débarqués : une cible idéale pour les moins scrupuleux d'entre vous. N'envisagez même pas de vous échapper à la nage ; l'eau est infestée de créatures plus sanguinaires les unes que les autres.

La forêt artificielle a été construite par les Japonais à l'occasion d'une série de tests plusieurs décennies plus tôt. Les fausses plantes s'y renouvellent à chaque saison, simulant le passage du temps à la perfection - vous n'y croiserez cependant aucun animal, pas même un oiseau. Seuls les insectes semblent trouver leur bonheur entre les buissons synthétiques. Les arbres étant absolument identiques les uns aux autres, il est très facile de se perdre.

Une relique de la Guerre Froide se dessine sur le rivage sud : une base navale soviétique, abandonnée depuis longtemps et en état avancé de décrépitude. Vous y trouverez de nombreux hangars abritant de lourdes machines à l'usage incertain, aujourd'hui inutilisables, ainsi que l'épave d'un très grand sous-marin qui, à l'époque, était certainement à la pointe de la technologie. La base s'enfonce dans le sol, dévoilant une série de bunkers anti-atomiques.

Une cité comme Dedale produit une quantité colossale d'ordures - déchets industriels et alimentaires, meubles abimés, objets défectueux, carcasses robotiques de l'après-Guerre. La décharge fait également office de cimetière : en son centre a été creusée une gigantesque fosse commune, si profonde qu'il est impossible d'en discerner le fond depuis la surface. L'odeur n'y est pas particulièrement plaisante.